4 nouvelles stations d’épuration basées sur une technologie écologique et innovante ont été livrées cet été
Une démarche de protection de l'environnement pour préserver nos espaces naturels
Dans une démarche de protection de l’environnement, la commune a engagé des travaux d’envergure pour réhabiliter et créer quatre stations d’épuration.
Ces travaux se sont appuyés sur une technologie innovante, écologique et plus responsable qui utilise les lits de roseaux pour filtrer les eaux usées préalablement dégrillées (débarassées des éléments indésirables pour le traitement).
Il était en effet indispensable de corriger ces équipements obsolètes qui ne répondaient plus aux normes et témoignaient de risques importants pour l’environnement.
Exemple de la station d'épuration de la Baroche (Suisse) utilisant la même technologie - Crédits : Biotech
Des chantiers importants livrés dans les temps
Les délais de réalisation des chantiers, qui comprennent de très importantes opérations de terrassement et de mises en place de réseaux (voir photos), qui ont été engagés début 2022, ont été parfaitement tenus.
Ces chantiers ont en effet nécessité des actions d'envergure même si le rendu visuel final n'atteste pas forcément facilement de l'importance des travaux de sous-sol menés.
Sur les quatre chantiers réceptionnés, trois stations sont d'ores et déjà raccordées au réseau général et sont opérationnelles depuis juillet. La quatrième, celle des Bernes, sera pleinement mise en service avant la fin du mois d’août.
Tout cela a été possible grâce au financement croisé, porté conjointement avec nos partenaires institutionnels, qui ont été convaincus par la municipalité du caractère innovant de ces nouveaux dispositifs.
Nous remercions donc particulièrement le Conseil Départemental du Var, mais aussi l'Etat (Agence de l'eau, Dotation d'Equipements des Territoires Ruraux) ou encore la Société du Canal de Provence en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Verdon.
Leur soutien, associé à un important autofinancement de la commune (budget municipal de l'eau et de l'assainissement pour environ 380 000€, soit 20% du montant) a ainsi permis la création de ces équipements d'un coût total de 1 200 000€.
Un travail méthodique et performant de suivi d'opérations et des entreprises
Pour réussir ces livraisons de chantiers dans les temps et avec un complet respect des sujétions techniques, la commune s’est investie dans un travail méthodique de suivi des opérations auprès des entreprises et aux côtés de notre Maître d’œuvre (société BEEE).
Deux élus ont notamment été particulièrement investis dans ce dossier aux côtés du Maire : Bruno Challier, Adjoint au Maire délégué aux travaux et aux services techniques, et Alain Thouroude, Conseiller municipal délégué à l’environnement et au tri.
Nous saluons aussi le professionnalisme des entreprises partenaires titulaires des marchés publics en question : les entreprises Abrachy, Urbavar et Syntea et l'ensemble de leurs sous-traitants.
Les nouvelles stations d’épuration s’inscrivent dans une démarche de protection de l’environnement puisqu’elles ont l’avantage d’être naturelles, et de nécessiter moins d’énergie pour obtenir une épuration optimale. La filtration se fait grâce aux lits de roseaux qui sont plantés dans des bassins à deux étages de filtration, préalablement remplis de substrat minéral. Le roseau est une plante idéale puisque sub-aquatique, son système racinaire draine les eaux épurées, apporte de l’oxygène et permet aux bactéries de se dégrader et de se fixer autour de la racine. L’action du vent et des racines de roseaux empêchent également le colmatage du bassin et garantissent donc la perméabilité des substrats en surface. La boue produite, est récupérée au bout de sept à dix ans, se mélange ensuite avec les déchets verts pour former du compost. Ces nouvelles stations sont également plus efficaces et fonctionnelles puisqu’elles offrent la possibilité de surveiller, à distance et en temps réel, les quantités d’eau usées arrivant dans chaque nouvelle station, de déceler les anomalies de fonctionnement et d’avertir la société gestionnaire des réseaux d’eau et d’assainissement du territoire, AQUALTER, puis la commune.
Source : CABRIT-LECLERC Sandrine, Fosse septique, roseaux, bambous ? Traiter écologiquement ses eaux usées